
La Frontale !
Collectif d’éducation populaire
Formations, accompagnements, ateliers d’éduc pop, conférences gesticulées… On vous raconte tout ce qu’on fait dans nos interventions !

Nos missions

Démonter la culture capitaliste
« Pour sauver la Planète, sortez du capitalisme », disait Hervé Kempf dans son livre de 2009. A la Frontale, on essaye d’abord de le faire sortir de nos têtes, en mettant en lumière la culture capitaliste, et comment s’en débarrasser. Et ça tombe bien : ça ne tient qu’à nous de le faire !

Créer du rapport de force
Pour sortir du capitalisme, convaincre ne suffira pas. Nous devons construire du rapport de force. Savoir trouver nos camarades, débusquer les faux alliés, s’organiser collectivement, tisser des solidarités, c’est ce qu’on essaye de faire à la Frontale.

Construire des lieux émancipateurs
Le rapport de force, ce n’est pas que l’action de confrontation. C’est aussi se renforcer, développer nos alternatives, les faire connaître, prendre soin de nos collectifs, et pour ça : faut de la place ! Des lieux pour se réunir, se former, se nourrir, travailler, construire nos solidarités. C’est aussi à ça que travaille la Frontale.

Faire de la fête un espace émancipateur
Plutôt que les fêtes nous servent de soupape pour supporter notre exploitation, comment faire de nos célébrations, de nos fêtes, des endroits pour tous et toutes, des lieux de solidarité et d’entraide collective ? Parce qu’«une lutte sans joie est une lutte perdue », faisons aussi de nos espaces militants des espaces joyeux.
On fait quoi ? (concrètement)
Des formations sur la coopération, sur les oppressions systémiques, des accompagnements sur mesure, des ateliers d’éduc pop, des tables rondes, de la mise en ligne de ressource… On explique tout dans la page « Nos interventions ! »

Notre posture / Notre cadre de pratique
Nous appliquons à nos interventions les principes de l’éducation populaire :

Pas de neutralité politique
Toute pratique est porteuse de valeurs, de préférences, d’avantages et d’inconvénients qui ne seront pas les mêmes pour tout le monde. Nous tentons de mettre en lumière ces implicites pour permettre des choix collectifs éclairés.

Visibiliser les systèmes d’oppression pour les déjouer
Nous mettons en lumière les oppressions systémiques qui traversent la société jusque dans nos relations interpersonnelles (racisme, sexisme, classisme…) afin de ne pas les reproduire.

L’émancipation individuelle et collective
C’est notre but : construire et/ou renforcer concrètement des espaces collectifs qui œuvrent pour une société plus égalitaire, libre et solidaire.

Toustes expertes
Nous reconnaissons les personnes accompagnées comme les premières expertes des situations qu’elles vivent. Nos interventions prennent appuis sur leurs vécus, leurs expériences, leurs savoirs.

Savoirs chauds / Savoirs froids
Reconnaitre l’expérience (le savoir chaud) des premiers concernés est indispensable, mais pas suffisant. Nous nous appuyons également sur les sciences sociales (savoirs froids) pour articuler subjectivité et objectivité.

Le droit à l’erreur
Nous veillons à poser des cadres de travail où l’erreur est permise, et devient le terreau de l’apprentissage, où on part des gens tels qu’iels sont. Car sans erreur, pas d’apprentissage possible.

Privilégier l’humain sur le programme
Nos interventions sont minutieusement prévues pour laisser la place à l’imprévu. Car on ne travaille pas avec des humains comme avec des machines.

Posture d’allié-e
Nous n’avons pas tous-tes la même place dans les rapports de domination. Savoir se situer, apprendre à se taire et à écouter, se former, laisser sa place… sont indispensables autant pour nous que pour les personnes avec qui nous travaillons.